La traduction est une tâche essentielle pour communiquer efficacement un message. Contrairement à ce que pensent beaucoup, traduire n’est pas facile. Découvrez dans cet article les pires erreurs de traduction de tous les temps.

 

Traduire nécessite expertise et professionnalisme. En l’absence de ces qualités, de graves erreurs peuvent survenir. Voici quelques-unes des pires erreurs de traduction de l’histoire, et comment les éviter :

 

      • La presque déclaration de guerre de Nikita Khrouchtchev : En 1956, le Premier ministre soviétique Nikita Khrouchtchev a presque déclenché la Troisième Guerre mondiale en raison d’une erreur de traduction. Lors d’une réception à l’ambassade de Pologne à Moscou, il aurait été mal interprété en disant « Nous vous enterrerons ». Le contexte complet de sa phrase, qui aurait dû être traduit comme « Si vous ne nous aimez pas, n’acceptez pas nos invitations et ne nous invitez pas à venir vous voir », a été perdu. Cela a provoqué des réactions catastrophiques, alimentant des tensions internationales.
      • Les mésaventures de Jimmy Carter en Pologne : En 1977, lors d’une visite en Pologne, le président américain Jimmy Carter a été mal traduit, ce qui a entraîné des erreurs embarrassantes. Par exemple, son souhait de « venir apprendre vos opinions et comprendre vos désirs pour l’avenir » a été interprété comme une intention érotique de « faire connaissance avec les Polonais de manière charnelle ».
      • La traduction erronée du discours de Justin Trudeau : Même les politiciens modernes ne sont pas à l’abri des erreurs de traduction. En 2016, lors d’un discours à la Maison Blanche, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a été victime d’une traduction automatique erronée de l’anglais vers le français, créant des absurdités comme les « manches nazies » et les « gares ferroviaires de Motorola ».
      • Le slogan « Do Nothing » de HSBC : La banque HSBC a vu son slogan « Assume Nothing » mal traduit dans plusieurs langues, donnant lieu à des interprétations erronées comme « Do Nothing ». Ce faux-pas a nécessité des efforts considérables de réparation d’image et de réajustement de la stratégie de communication.
      • Le faux rire suscité par Jimmy Carter au Japon : En 1981, lors d’une visite au Japon, une traduction approximative de l’anecdote d’ouverture du président américain Jimmy Carter a suscité des rires inappropriés de la part du public japonais. La traduction erronée de « Le président Carter a raconté une histoire drôle. Tout le monde doit rire » a créé un malentendu et une gêne générale.
      • La traduction malheureuse dans les négociations de reddition du Japon : L’histoire retient également une tragique erreur de traduction lors des négociations de reddition du Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le mot japonais « Mokusatsu », mal interprété comme un rejet méprisant des conditions de reddition, a potentiellement influencé la décision américaine de larguer la bombe atomique sur Hiroshima.

Les erreurs de traduction peuvent avoir des conséquences graves. Pour éviter de telles situations, il est essentiel de recourir à des traducteurs professionnels compétents et de ne pas compter exclusivement sur des outils de traduction automatique. La qualité de la traduction est cruciale pour une communication efficace et sans ambiguïté.